L’auteur de cette mise en scène, sombre et poétique, n’est autre que le cinéaste David Lynch,également artiste peintre et plasticien," écrit Véronique Lorelle dans Le Monde.
Oui, c'est mélancolique et onirique à souhait, fascinant car non mercantile aussi, mais je ne parviens pas à définir la petite amertume après la première bouchée...
"Ce qui m'a excité dans le projet Galeries Lafayette, c'est de créer un véritable street museum. J'ai imaginé onze installations dont le but est de tout simplement donner à rêver... Pour moi, ces vitrines sont comme des boîtes à bijoux. Elles présenteront des scènes avec des paysages et des personnages qui évoqueront la machine, l'abstraction et la femme, avec des sons, des figures animées et des lumières. J'espère qu'elles auront leur magie et qu'elles laisseront toute sa place au rêve", dit David Lynch.
Les gravures exposées au premier étage des Galeries sont encore plus noires. Ces rêves, ses rêves à lui sont plutôt des cauchemars. J'ai le plus grand respect pour cet artiste mais je n'ai pas envie de me laisser entraîner dans les noirceurs et les grincements de son univers douloureux.
Seulement voilà, j'y pense, j'en parle ici, alors c'est qu'il émane de ces créations une forme de magie qui m'a envoûtée malgré tout !