09 janvier 2009

Rêveries indiennes

Mausolé près de New Delhi pendant la mousson.

Aujourd'hui, je rêve de l'Inde, de ses couleurs, de sa chaleur,

Photo Channi Anand / AP

mais je lis dans la presse  que là-bas aussi le froid s'est installé depuis une semaine dans le Nord et l'Est, et jusqu'à la capitale New Delhi. Un terrible brouillard né de la conjonction du froid et de la pollution engloutit les villes créant un théâtre d'ombres fantomatiques. 


07 janvier 2009

Lianzhou, grâce à Nathalie V...





la tenue idéale pour affronter les températures polaires de Paris ce matin...

Le Festival internationnal de la photographie de Lianzhou (prononcer "liandjeau"!) dans la province du Guangdong, au Sud Est de la Chine, permet de découvrir la créativité des photogaphes de ce pays,  encore assez peu reconnus au sein de l'art contemporain.
À quatre heures de bus de Canton, Lianzhou est une grise cité-champignon entourée de montagnes en pain de sucre. Ce festival accueille chaque année près de 80 expositions dans d'anciennes usines de chaussures et de bonbons ou des silos désaffectés.
Une certaine mélancolie se dégage des oeuvres qui tentent de témoigner de la Chine d'aujourd'hui. 
Durant la dynastie des Tang (618-907), cette région reculée du sud de la Chine a accueilli un grand nombre d'écrivains et mandarins exilés, tels Han Yu, Liu Zongyuan et Liu Yuxi. Dans l'instabilité de l'empire, le tumulte social et la menace extérieure qui caractérisent la dernière moitié des Tang, Han Yu et d'autres lettrés proposèrent un retour au langage dépouillé et direct de la prose pré-Han (206 avant-220 après notre ère).
Se basant sur la tradition ancienne, le "mouvement de la prose antique" préconisa l'usage créatif de la langue des anciens pour décrire et analyser de manière incisive les problèmes de l'empire. En ce sens, ce festival est une déclaration de l'importance de l'indépendance de point de vue et de l'habileté extraordinaire de la photographie de témoigner et nous confronter à la réalité, aux événements et à nos émotions.