
Patrick Loste au Musée d'Art moderne de Céret à partir du 5 mars
Il y a à cela au moins deux raisons possibles : le rang subalterne imposé en France au milieu du XVIIe siècle à la peinture d'objets par la doctrine académique – qui n'a pas vraiment d'équivalent dans les pays nordiques– explique que se soit imposée aux hommes des Lumières, encore très familiers de ces conceptions, l'expression un peu péjorative de « nature morte », de préférence à une traduction de l'allemand comme « vie silencieuse ».
Mais ne peut-on alléguer aussi, pour transcender ce déterminisme un peu facile, une sorte de « contamination sémantique » inconsciente de tout le genre par un thème connu depuis l'Antiquité, celui de la Vanité, où domine précisément l'idée de la mort ?
Guido Mocafico, Nature morte à la vanité