10 juin 2008

Un samedi "The-place-to-be"




Déjeuner délicieux au village avant la finale Dame du tournois : tout un petit monde dans un petit espace affairé à voir et surtout être vu... Mais c'est une expérience bien agréable !
Sur le cours, deux tigresses de plus d' 1,80 m qui s'affrontent dans un combat acharné, on vibre et suit cela avec passion dès les premières balles échangées. Des images d'arène et de corrida me reviennent en mémoire.

Le soir,  concert de Philip Glass qui rend hommage à son ami Richard Serra sous la verrière du Grand Palais. Des grappes humaines tapissent les deux escaliers et entourent l'estrade noire d'où s'écoule la musique répétitive et indolente du compositeur en corps à corps avec son Steinway, tandis que d'autres déambulent dans l'espace libre, louvoyant entre les sculptures d'acier. Il y a là un petit côté "concert en plein air" baba cool, beaucoup de jeunes assis sur leur carré de carton blanc, la musique se déploie et envahit tout l'espace.
De temps à autre, Philip Glass s'interrompt, prend un micro et dit quelques mots que l'écho avale et dilue instantanément... de même, dès que la mélodie prend de l'ampleur,  elle se brouille dans la réverbération de la nef du Grand Palais. 
Mais j'aime regarder ceux qui m'entourent, mon amour somnole paisiblement et le temps est comme suspendu.

Aucun commentaire: