16 janvier 2008

la douleur de vivre


Vu ce soir le beau film d'Ang Lee où Tang Wei arbore de jolies robes à fleurs moulantes chipao.
La partie de mah-jong du début est exquise dans l'entremêlement des conversations croisées de ces femmes qui simulent l'insouciance. Les décors sont formidables mais le scénario est un peu plat. Au fil des images un indéfinissable sentiment de résignation se distille peu à peu, de façon détournée, très orientale ; une amertume prégnante et volatile.
Tous ces personnages semblent agir plus pour tromper leur ennui que par réelles convictions et c'est ce qui est très troublant finalement.